Prison de Saint-Etienne : Le racisme c’est non !

Il est empreint de profonde consternation d’observer que certains individus au sein du Centre Pénitentiaire de St Etienne sont malheureusement exposés à des propos d’une nature manifestement raciste et discriminatoire. Un surveillant titulaire, s’est illustré de manière des plus répréhensibles envers un élève en tenant des expressions d’une violence verbale extrême :

“SALE NOIR, RETOURNE A TON CHAMP DE COTON”

Ces termes inqualifiables témoignent d’un mépris inacceptable et d’une hostilité fondée sur la couleur de peau, et ce, dans un établissement supposé incarner les valeurs d’équité et de justice.

FO Justice du CP de St Étienne condamne avec la plus grande fermeté de tels comportements, soulignant que son devoir impérieux réside dans la préservation totale de la dignité humaine et de l’égalité, excluant toute forme de discrimination basée sur des critères tels que la couleur de peau, le genre ou l’origine.

Il est impératif d’adopter des mesures rigoureuses et exemplaires en vue de sanctionner de manière adéquate toute manifestation d’abus et de mépris, signifiant clairement que de tels comportements ne sauraient être tolérés au sein de notre institution et encore moins au sein de notre établissement.

Il est inconcevable que des individus se trouvent exposés à de tels outrages dans un environnement censé promouvoir la sécurité et la justice.

Le bureau local FO Justice exprime une solidarité indéfectible envers l’élève surveillant et tous les collègues de l’administration qui endurent quotidiennement de tels abus.

L’élève refuse de demeurer silencieux face à ces actes de ségrégation odieux et se mobilisera résolument en déployant tous les moyens nécessaires pour éradiquer de tels agissements, quels que soient les postes occupés, le grade ou les fonctions exercées.

Le bureau local FO Justice réaffirme, avec une détermination inébranlable, cette vérité fondamentale:

«Nous exigeons l’intégralité de nos droits, nous les exigeons ici et maintenant, et refusons de tolérer la moindre atteinte à la dignité humaine dans notre enceinte»

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