Centre Pénitentiaire d’Aiton : une gestion calamiteuse

Au sein du CP AITON, le service greffe rencontre de sérieuses difficultés en terme d’effectif, mais le fait de faire déplacer de nombreux détenus pose un réel problème au niveau de la sécurité de l’établissement.

En effet après avoir pris l’habitude de convoquer les détenus au niveau de la rue pour diverses notifications au lieu de se rendre en bâtiment, le service greffe, depuis peu, fait déplacer les usagers contraints du service public au niveau du parloir avocat.

Ce service fait déjà face à de nombreuses missions (convocations des forces de l’ordre, CAP, visioconférences, aumôniers, CDD et maintenant le greffe.)

Ces déplacements de détenus engendrent une surcharge de travail pour les surveillants d’étage en plus de leurs mouvements quotidiens habituels. Ces mouvements mettent en danger la sécurité de l’établissement et des agents. L’agent en poste au niveau de la rue se retrouve à devoir gérer des détenus supplémentaires malgré une salle d’attente non-sécuritaire et trop exiguë pour pouvoir accueillir les différents flux.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?

Un personnel de surveillance occupe le poste d’agent notificateur, le bureau local FO RCE OUVRIÈRE demande que ces notifications greffe soient faites directement en détention.

Même si l’excuse de l’urgence est évoquée , le fait de se déplacer en bâtiment reste toujours plus rapide et plus efficace.

Le bureau local FO RCE OUVRIÈRE,

Aiton, le 8 mars 2021