CP Villefranche : agressions sur personnels

Tract Villefranche agressions -1

L es agents du CP de Villefranche n’oublieront pas la journée du 8 août qui vient de se passer, encore une nouvelle fois sous le signe de multiples agressions sur le personnel de surveillance.

Ce qui montre encore combien notre métier est lié à une insécurité constante !

Le matin un surveillant du B2 a été victime de l’agression d’un détenu qui lui a lancé volontairement une poubelle, la maîtrise a du être employé avant que ce voyou ne puisse faire plus de mal.

L’après-midi, lors de la remonté des promenades travailleurs, deux détenus se sont battus dans les escaliers. Ils ont été séparés par le personnel qui s’est retrouvé au milieu de plusieurs dizaine de détenus, qui heureusement n’ont pas voulu en rajouter.

A la mise en place des promenades de 14h00 sur le bâtiment A, un détenu qui était en caleçon, n’a pas trouvé normal qu’on lui refuse la promenade. Il est devenu très agressif et s’est jeter sur le premier surveillant du bâtiment en lui assenant un violent coup de casserole sur le crâne.

Le détenu bien sûr a été mis au quartier. Nous souhaitons un bon rétablissement a notre collègue.

La veille, un surveillant du bâtiment J a été agressé par un détenu qui n’avait pas l’intention d’être expulser du territoire, et a fait en sorte de « rester un peu plus dans nos murs ».

Chaque agents et gradés portent le poids d’une violence quotidienne au travail dont on voudrait minimiser la réalité. Cela n’est pas acceptable !!!

Jusqu’à quand tiendrons-nous dans de telles conditions ?

FO demande des peines exemplaires pour les détenus agresseurs, pour que l’effet de dissuasion sur ces voyous tentés de se « faire du bleu » soit réel.

FO réclame que le soutien au personnel de surveillance ne se réduise pas à de simples paroles, qui n’ont jamais suffit à régler un problème. Mais bien à une écoute des informations que peut apporter l’agent pour qu’une décision adéquate soit prise.

Enfin, FO demande que la DAP prenne ses responsabilités en ne niant pas que la situation devient critique et ingérable, et qu’il est impossible de demander au personnel d’éteindre un incendie avec un verre d’eau !

N’est-il pas plus facile de sanctionner des collègues, qui ont manifesté pour dénoncer l’insécurité réelle en détention, plutôt que de venir sur le terrain pour trouver des solutions ?

Que chacun prenne ses responsabilités !

Le bureau local FO RCE OUVRIÈRE, le 10 août 2018